Sollicité par ad-exchange.fr, Facebook a diffusé une seule phrase « officielle » à travers son service de relation avec la presse, en réaction à la décision de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), en France, de mettre cette semaine le réseau social publiquement en demeure de se conformer dans un délai de trois mois à la loi Informatique et Libertés.
La voici : « La protection de la vie privée est une priorité pour Facebook. Nous sommes confiants que notre service est en conformité avec le droit européen en matière de protection de données. Bien entendu, nous prendrons contact avec la CNIL pour discuter des points soulevés. »
Dans un communiqué diffusé sur son site, la CNIL dresse des « nombreux manquements » à ladite loi, dont :
– le fait que le réseau ne recueille pas le consentement de l’internaute ni le lui informe correctement lors de la dépose de cookies à des fins publicitaires ;
– le fait que Facebook ne propose pas aux internautes des mécanismes leur permettant de s’opposer à la combinaison des données les concernant à des fins publicitaires ;
– le fait qu’il soit en mesure de suivre la navigation des internautes à leur insu, sur des sites tiers, alors même qu’ils ne disposent pas de compte Facebook ;
– le réseau social n’a pas respecté la suspension de l’accord Safe Harbor, à l’automne dernier, par la Cour de justice de l’Union européenne.
D’autres procédures d’investigation et de contrôle de ce type à l’égard de Facebook sont en cours en Belgique, Allemagne, Espagne et Pays-Bas par les autorités en charge de la protection des données dans ces pays.
LUL
(Image extraite de newsroom.fb.com.)