Cette année aux Etats-Unis la part des budgets de la publicité digitale allant vers des canaux programmatiques continuera de croître : elle passera de 38% en 2014 à 46% en 2015. Cette tendance est plus marquée au sein des agences que des marketeurs. Ces résultats nous parviennent de l’étude réalisée par le bureau de consulting new yorkais Advertiser Perceptions dont le conseil consultatif affiche quelques grands noms de la crème de la crème de l’édition et de la publicité digitale américaine (voir ici).
Dans ce contexte de croissance du programmatique, les perceptions et les principales préoccupations différent sensiblement selon que l’on est agence, marketeur ou éditeur. Les premiers se focalisent bien entendu sur comment obtenir de meilleurs résultats tandis que les derniers se concentrent sur la mise au point de moyens et méthodes plus faciles à mettre en place, cherchant à augmenter la qualité de leurs inventaires. Mais entre les agences et les marketeurs il y a aussi des décalages, la majorité des marketeurs consultés (61%) souhaitant intégrer des compétences d’achat programmatique en interne contrairement à ce qu’attendent les agences.
Transparence et visibilité
Des relations et des règles du jeu transparentes entre acheteurs et vendeurs sont plus qu’une nécessité mais une condition préalable à des partenariats réussis selon les résultats de l’enquête.
Par ailleurs, les informations concernant une faible visibilité des impressions publicitaires, notamment en programmatique, sont en train d’exercer un impact négatif considérable sur l’engagement à la fois de vendeurs et des acheteurs. Selon l’étude, environ la moitié des annonceurs tout comme 60% des éditeurs affirment que ce questions ont un impact très important sur leur engagement dans le programmatique.
Lire ici plus de détails de cette enquête.
LUL
(Images : advertiserperceptions.com.)