C’est en tout cas ce qui ressort de la toute dernière étude d’Appsnack. Une analyse des campagnes mobiles internationales montre que 86% des impressions mobiles et tablettes sont des formats “Snackbar” qui s’ajustent automatiquement à 10% de la taille de l’écran, contre seulement 14% de bannières classiques qui, au contraire, ne s’ajustent pas. Alors que le format Snackbar ne représente que 86% des annonces vues, il génère 96% des clics. A l’inverse, le format standard ne génère que 4% des clics pour 14% d’annonces vues. Ainsi, un utilisateur d’appareils mobiles est quatre fois plus susceptible de cliquer sur un format Snackbar (2,5%) que sur un format classique (0,6%).
Les utilisateurs quant à eux se comportent différemment selon le type de support d’affichage mobile. Les utilisateurs de tablettes sont 24% plus susceptibles de cliquer sur un format ajustable de type Snackbar que les utilisateurs de smartphones ; le taux de clics (CTR) sur tablettes est en effet de 2,75% contre 2,22% sur smartphones. Cela est en partie dû à la nature même de la tablette, appareil plus souvent utilisé pour naviguer, faire des recherches et des achats, que le smartphone. En revanche, les utilisateurs de smartphones sont 26% plus susceptibles d’activer des formats expand que les utilisateurs de tablettes (3,28% et 2,61%), ce qui est à la fois dû au fait que les écrans de téléphones sont plus petits que ceux des tablettes, mais également que les consommateurs recherchent une utilisation précise, directe et rapide lorsqu’ils sont en mouvement. « Les annonceurs se dirigent de plus en plus vers des formats mobiles qui peuvent s’adapter à tous les écrans. Non seulement les CTR sont plus élevés, mais ces formats sont les seuls à être visibles sur la page. L’annonceur bénéficie donc d’une meilleure part de voix. De plus, le gaspillage d’inventaire est réduit pour l’éditeur. » conclut Fabrice Leclerc, Directeur Général d’Exponential France.
AM