Il n’est plus vrai que le marché de la publicité programmatique manque d’inventaire vidéo. Si dans le passé les éditeurs hésitaient à rendre leurs impressions vidéo disponibles sur le RTB, aujourd’hui ils sont de plus en plus nombreux à s’approcher du programmatique et pour une raison bien simple: ils ont compris qu’ils peuvent monétiser leur inventaire de manière qualitative en mode programmatique, c’est-à-dire sans nécessairement passer par les ad exchanges ouverts.
Cette analyse est signée par le VP de programmatique de la plateforme Tremor Video, dans un billet publié à adexchanger. Ce n’est pas une coïncidence, Tremor Video vient de lancer en effet sa plateforme SSP pour des éditeurs premium…
« Les places de marché privatives ainsi que d’autres transactions structurées en programmatique sont en train d’offrir de multiples options qui vont bien au-delà des enchères ouvertes et qui deviennent de plus en plus attractives aussi bien pour les éditeurs que pour les annonceurs », affirme-t-il.
Une des raisons d’une adoption plus large de ces différents outils de publicité automatisée est que l’industrie elle-même fournit des efforts assez importants de vulgarisation et d’explication pour montrer aux éditeurs les spécificités et les intérêts de chaque type de plateforme. Et sur ce point Greg Smith salue les efforts fournis par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) qui a en effet tenté de définir les différentes offres existantes (voir notamment notre article sur le sujet).
Pour lui le volume mis à disposition des ad exchanges ouverts continueront de croître mais ce sont bien les places de marché privatives qui expérimenteront les taux de croissance les plus significatifs. « Comme chacun commence à comprendre et à utiliser la même terminologie, les choses vont bouger encore plus vite », dit-il.
Lire ici son billet.
LUL