D’après la Mobile Marketing Association, 60% des spécialistes du marketing utilisent les données de géolocalisation pour améliorer leurs connaissances client.
L’analyse de la data géolocalisée mobile est en effet devenue un moyen efficace d’en apprendre davantage sur les comportements physiques et online des consommateurs, et ce même vis-à-vis des produits qui impliquent les cycles d’achat les plus longs (ex : voiture), bien supérieurs aux fameux 30 jours de durée de vie des traditionnels cookies.
D’une part la fênêtre d’attribution mobile peut être élargie à un ou deux ans pour une analyse plus complète des points de contacts qui ont contribué à la conversion, d’autre part, en utilisant des critères démographiques et de gélocalisation, il est possible d’analyser les données d’une audience cible et non uniquement celles des visiteurs en magasin. Ainsi, les marketeurs peuvent voir se dessiner des modèles de parcours clients ou prospects types (visite en magasin ou chez la concurrence, etc.) quel que soit le temps nécessaire à la prise de décision d’achat et bâtir des stratégies drive-to-store éclairées.
Néanmoins, les longues fenêtres peuvent soit faciliter l’attribution soit la compliquer fortement dans le cas notamment de parcours clients très complexes dans le cadre par exemple d’un achat de voyage préparé plus de six mois à l’avance impliquant plusieurs centaines de points de contacts et générant une data trop granulaire.
Quoiqu’il en soit l’arrivée du RGPD risque de réduire considérablement de telles opportunités.
Stéphanie Silo d’après AdExchanger