Il est le PDG et fondateur d’une entreprise high tech d’analyse de vidéos, y compris pour des services d’information et d’espionnage, MotionDSP, ce qui explique sa sensibilité… Et l’analyse de Sean Varah semble juste et intéressante : lorsque l’on parle de big data, on oublie souvent d’évoquer la mine d’informations que représentent les heures de vidéos que chaque jour sont envoyées dans le cloud par les appareils de tout un chacun (smartphones, drones ou caméras de surveillance de la maison pour n’en citer que trois), soit via YouTube, Vine et Facebook…
« Les vidéos en tant que source de données ont le pouvoir de nous donner des informations sur comment les personnes interagissent avec le monde qui les entoure comme aucune autre source », lance-t-il dans un article publié sur Wired, « les vidéos fournissent des données en temps réel au sujet de comportements ayant lieu dans le présent, et non seulement le passé ». Le tout réside en savoir chercher, lire et extraire cette information. Car ce processus lui aussi peut être automatisé.
« Jusqu’à présent, le processus consistant à extraire de l’intelligence de contenus vidéos était manuel – littéralement à travers une personne assise voyant la vidéo et prenant des notes sur ce qui se passe », dit-il en faisant remarquer que ceci était bel et bien le procédé utilisé par la police américaine ou le FBI… Or, les nouvelles technologies permettraient désormais non seulement d’analyser les tags et mots-clés utilisés à chaque fois qu’une vidéo est mise en ligne, comme leur contenu dynamique. « Une véritable analyse des vidéos implique l’utilisation d’algorithmes de vision qui observent des pixels automatiquement et dans le temps : non seulement en identifiant des objets sur la scène, comme également suivant leurs mouvements et comportements. »
Sean Varah mentionne les applications qu’une telle intelligence peut avoir pour la gestion des sociétés, des villes, des entreprises et industries. Imaginez donc ce qu’en ferait la publicité ?
Lire ici son billet.
LUL
