Les annonceurs fondent aujourd’hui leurs espoirs dans la technologie blockchain qui pour le secteur représente un moyen de lutter efficacement contre la fraude, les problèmes de confidentialité rencontrés lors de la gestion des données et identités sans oublier le manque de transparence de l’écosystème programmatique. Les marques souhaitent notamment plus de transparence sur les frais et taxes auxquels ils sont soumis dans le cadre du programmatique.
Entre trading desks, DSP, fournisseurs de données, fournisseurs de technologies de ciblage ou d’adverification et adexchanges, les frais qui s’additionnent à travers la chaîne d’approvisionnement restent in fine opaques pour les marques.
D’après une étude mondiale réalisée par Warc, les annonceurs adeptes du programmatique ont dépensé un total de 35 Md$ en taxe ad tech en 2017.
Ceci ne représente pas moins de 55% des investissements en publicité programmatique.
Si pour l’industrie de la publicité digitale, 2018 rime avec RGPD, elle rimera donc aussi bientôt avec test & learn pour les annonceurs qui souhaitent exploiter cette technologie prometteuse.
Stéphanie Silo d’après eMarketer