Alors qu’une grande partie des annonceurs et de leurs agences éprouvent des difficultés à se passer des outils proposés par les GAFA (diffusion publicitaire, mesure, etc.), d’autres réussissent à résister ou à s’en affranchir en nouant des partenariats avec des fournisseurs indépendants.
C’est notamment le cas de Procter & Gamble, géant du secteur des biens de grande consommation (7 Md$ investis chaque année en publicité), qui a récemment choisi Flashtalking (adserver indépendant) pour la diffusion de ses campagnes publicitaires. Il s’agit d’une extension de la relation de Flashtalking avec P&G, qui couvre désormais près de 50 marchés à travers les Amériques, l’Europe et l’APAC (hors Chine et Russie).
En préparation de ce partenariat, Flashtalking a lancé un programme API pour améliorer son intégration avec les fournisseurs de marTech, notamment Moat (Oracle), The Trade Desk et la société de mesure d’audience Nielsen, ainsi que pour fournir plus de transparence sur la mise en oeuvre et la mesure des performances des campagnes.
Bien que le stack publicitaire de Google soit le plus utilisé et l’un des plus rentables, un nombre croissant d’acheteurs de médias commencent à se demander si DoubleClick réalise une attribution équitable étant donné la vaste empreinte de Google sur les médias détenus et exploités.
Malgré tout, les relations entretenues par le marché avec les GAFA restent toujours très paradoxales. Simple exemple : Procter & Gamble continue d’utiliser DoubleClick aux Etats-Unis… Et nul ne sait pour l’instant si ceci est temporaire ou non.
Stéphanie Silo (Source : Adweek)