Ce n’est pas un hasard si les médias et les marques se ruent vers Snapchat. Ils ne font que suivre le mouvement de leurs audiences, coûte qui coûte. Comme le rappelle eMarketer, le temps passé sur le digital par les adultes américains dépasse déjà le temps consacré à la télévision, et l’usage de Snapchat ne fait que se développer parmi les adultes tous âges confondus (on s’attend à +5% cette année).
Vous connaissez sans doute les tarifs pratiqués par Snapchat qui ont la réputation d’être assez élevés, $10000 par mois pour les vidéos mobiles certes, mais $ 50000 minimum par jour sur sa plateforme d’éditeurs premium Discovery, voire $ 700000 pour 24 heures d’opération spéciale avec les « lenses » sponsorisées, rappellent Angela Moon et Tim Baysinger sur Reuters.
Cela ne semble pas être un frein pour les annonceurs, qui y mettent de plus en plus le paquet, alors que certaines études cherchent à démontrer que les membres du réseau social ne consomment pas de publicité (lire ici notamment). « Comme les adolescents et les jeunes adultes continuent de choisir les plateformes en ligne et sur mobile au détriment de la télé linéaire, il devient impératif de les toucher là où ils se trouvent », explique Paul Verna, analyste à eMarketer, qui s’attend à ce que les revenus publicitaires du réseau social soient multipliés par 2,5 cette année dans le monde, pour atteindre 935 millions de dollars.
Réputé peu transparent, en revanche, Snapchat sera de plus en plus confronté à une exigence accrue de la part des marketeurs pour des métriques fiables rappellent les journalistes de Reuters.
LUL
(Images issues de snapchat.com/ads.)