On a déjà entendu dire ici et là que l’engagement est toujours plus conséquent pour les publicités que l’on peut éviter (skip) malgré le fait justement que l’on puisse les ignorer et un réel taux de complétion extrêmement bas, car dans ces cas, la publicité est certainement pertinente pour ceux qui ont décidé de ne pas l’éviter. Mais le co-fondateur et CEO de Sightly, une ad tech américaine spécialisée dans la réalisation de campagnes vidéo ultra personnalisées sur mobile et desktop, nous livre une analyse encore plus intéressante au sujet de ces publicités « skippable ». Elles impliquent un bien meilleur ROI aux annonceurs et plus d’engagements et de conversions.
John McIntyre base son analyse sur le modèle économique fixé par YouTube de manière assez pionnière du « TrueView » pour les publicités que l’on peut éviter : l’utilisateur peut s’échapper de la publicité après 5 secondes et l’annonceur n’est facturé que si la publicité est entièrement vue ou du moins durant 30 secondes, le premier des deux.
« La valeur d’une vue complète est très significative », affirme John, « un spectateur qui choisit de regarder la vidéo entière est un spectateur très qualifié ». Il serait même 75% plus engagé que les autres spectateurs de publicités auxquelles on ne peut pas échapper, selon différentes études : « Cet spectateur est certainement déjà dans le marché ou bien la publicité peut fournir des indices de ses intentions d’achat et établir pour l’annonceur une forte considération de sa marque », complète-t-il. Il affirme avoir observé chez ces spectateurs qualifiés de 60% à 300% plus de recherches au sujet de la marque sur Internet.
Valeur ajoutée et call to action
Un intérêt supplémentaire des publicités « skippable » est celui de pouvoir mesurer pour chaque impression combien de temps elles ont été effectivement vues. De là, un calcul très simple est possible pour déterminer une sorte de valeur ajoutée de cette publicité pour la sensibilisation au sujet de la marque.
Enfin, il est intéressant d’intégrer à ces mêmes vidéos des offres et stimulations pour attirer le spectateur et l’inciter à venir visiter le site de l’annonceur, faire du call to action. « Les publicités vidéo sont par définition interruptives, sauf si le spectateur a choisi de les regarder. Et dans ces cas ils perçoivent les vidéos comme étant intéressantes, informatives voire amusantes », explique John McIntyre. Les annonceurs qui proposent des offres alléchantes bénéficient ainsi fortement de ce type de cible.
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LUL