Les questions qui gravitent autour du programmatique et de la TV, en pleine transformation digitale, se multiplient. Aujourd’hui, si une infime partie des investissements publicitaires TV est traitée en programmatique, ces derniers progressent.
Le développement de l’automatisation de l’achat/vente en TV implique que les vendeurs s’adaptent au défi qu’il représente, ce qui génère quelques appréhensions.
Une peur du changement justifiée ?
Une étude menée auprès de 174 professionnels de l’industrie de la TV aux Etats-Unis indique que la moitié des personnes interrogées craignent que leur organisation ne soit pas en mesure de suivre l’évolution du secteur. 46% pensent par ailleurs que les avancées technologiques dans l’industrie de la TV menaceraient même l’existence de leur entreprise.
Pourtant, l’achat/vente automatisée en TV permettrait aux professionnels d’une part de bénéficier d’un canal plus efficace pour leurs échanges mais aussi d’obtenir une mesure en temps réel de la performance des campagnes afin d’y apporter des optimisations. Certes, le digital implique un nouvel ensemble de compétences, plus analytiques mais la multiplication des inventaires OTT et IPTV ont d’ores et déjà permis de les introduire aux professionnels de la TV. En outre, il s’agit moins d’open exchange ou de RTB que d’un modèle de réservation directe des inventaires qui pourrait leur simplifier la tâche.
Stéphanie Silo d’après eMarketer
