Paul Ripart explore les défis de la data et de la monétisation pour Prisma Media
Lors de la 26ème édition des Ratecard Days, Paul Ripart, Directeur Commercial Programmatique et Data chez Prisma Media, a abordé les changements majeurs dans le paysage médiatique et les stratégies adoptées par Prisma pour l’année à venir. La discussion s’est concentrée sur l’importance croissante de la data first party et les défis liés à la monétisation dans un environnement sans cookies tiers.
Paul a souligné que, avec la fin des cookies tiers, les données appartenant aux éditeurs, autrement dit la data first party, devraient prendre plus de valeur. « Sur la donnée, on peut espérer qu’avec la fin des cookies tiers, la donnée qui appartient aux éditeurs, va prendre un peu plus de valeur, » explique-t-il. Cette évolution modifie la dynamique entre éditeurs et acheteurs dans le monde du programmatique, avec un recentrage sur des stratégies de media planning plus ciblées et affinitaires.
Prisma Media envisage de se concentrer sur le développement de verticales média thématiques, comme le luxe ou l’automobile, pour offrir des ciblages plus précis et pertinents. « L’idée maintenant, c’est peut-être la course au plus affinitaire, » dit Paul. Cette approche permettrait de répondre aux besoins spécifiques des annonceurs tout en valorisant les contenus éditoriaux de Prisma.
Concernant la monétisation des réseaux sociaux, Paul a évoqué le défi de générer des revenus significatifs malgré une audience massive. « Le social à date c’est une monétisation qui est quasiment exclusivement pour des OPS, » indique-t-il. Bien que les réseaux sociaux soient devenus des vecteurs importants de contenu, leur potentiel de monétisation directe reste limité pour les éditeurs.
Paul a également abordé la baisse de trafic sur les sites éditeurs en provenance des plateformes sociales, soulignant le changement dans les habitudes de consommation des médias. « Le trafic global des éditeurs n’a jamais été aussi gros, c’est juste qu’il y a eu un switch de la part des consommateurs, » explique-t-il. Cette évolution nécessite une adaptation des stratégies éditoriales et commerciales.