Le mois dernier, Google a lancé un ad-blocker au sein de son navigateur Chrome dans le but d’améliorer l’expérience et la pertinence publicitaire en bloquant les publicités intrusives et irritantes. Cette décision va non seulement obliger les marques à revoir leurs publicités afin d’assurer leur diffusion mais aussi les inciter à prendre des mesures de brandsafety dont voici quelques rappels :
– La brandsafety ne se résume pas à éviter le contenu préjudiciable : l’emplacement, le contexte dans lesquels sont diffusées les publicités, le message diffusé ou encore un mauvais ciblage sont autant d’éléments qui peuvent nuire à la marque. Les annonceurs doivent donc y prêter attention avec pour défi majeur d’instaurer la qualité publicitaire à grande échelle.
– A chaque marque son environnement et sa brandsafety : il n’est pas toujours facile d’identifier le contenu préjudiciable comme dans les cas de conflits mondiaux et de faits médiatisés où des tactiques de brandsafety sont utilisées à grande échelle (ex : exclusions d’URLs). Chaque annonceur doit en effet tenir compte de son environnement ou secteur et définir un contrôle qui lui est propre en analysant notamment de façon méticuleuse le contenu d’une page mot par mot.
– Le pre-bid, allier des marques : les solutions pre-bid qui déterminent instantanément l’environnement publicitaire en étudiant les mots-clés utilisés permettent aux annonceurs de s’assurer que le contenu ainsi que l’inventaire sont vérifiés avant l’achat et sont donc bénéfiques pour les marques.
– La transparence et le contrôle, clés du succès : la suppression de la fraude et la transparence sur l’exploitation des données personnelles est primordiale pour éviter aux marques d’être sanctionnées.
Pour éviter de compromettre leur réputation, les annonceurs doivent apprendre à maîtriser l’ensemble des facettes de la brandsafety dans un environnement et un contexte publicitaire changeants.
Stéphanie Silo d’après ExchangeWire