A l’approche de l’entrée en vigueur du RGPD, il reste difficile pour les éditeurs de développer des plans d’actions concrets dans le cadre de leur mise en conformité. Selon Digiday, certains d’entre eux attendraient même d’avoir plus de détails sur la mise en application pour commencer à agir.
Alors que Facebook et Google jouent les bons élèves en invitant à la mise en conformité, les éditeurs eux sont dans l’incertitude et évoquent : un manque de visibilité sur ce qu’il leur sera permis de faire, un manque de détails sur les domaines où sera requis le consentement ou encore sur les données autorisées.
Si beaucoup d’éditeurs attendent les dernières orientations pour se relever les manches, d’autres ont néanmoins nommé des responsables protection de la vie privée qui se penchent déjà sur les messages qui seront utilisés pour informer les utilisateurs sur le consentement.
En parallèle, une partie des éditeurs et fournisseurs se renvoient la balle notamment sur des questions de responsabilité dans le cas où des données seraient transmises au sein de la supply chain sans que le consentement ait initialement été obtenu. De plus, certains fournisseurs tiers sont peu préoccupés par le RGPD, pensant qu’il incombe aux éditeurs de veiller au consentement de l’utilisateur…
Face à cette nouvelle loi, ce sont les éditeurs qui se retrouvent les plus désarçonnés. Eux qui doivent déjà songer à de nouvelles infrastructures afin de s’adapter aux utilisateurs qui ne souhaitent pas donner leur consentement doivent également se préparer aux diverses interprétations possibles de cette loi.
Rendez-vous le 25 mai 2018, date de l’entrée en vigueur du RGPD…
Stéphanie Silo