On les appelle souvent les places de marché privatives, dont les précurseurs au niveau mondial ont été les françaises La Place Media et Audience Square. Rubicon Project préfère les définir comme des coopératives d’éditeurs. La plateforme, qui fournit sa technologique à une dizaine d’entre elles, revient sur leur histoire et leurs motivations dans une infographie très complète que nous vous présentons ci-dessous.
Il est vrai que le développement des places de marché privatives en programmatique – qui peut aussi définir les accords de gré à gré (dealID) pratiqués au sein des places de marché pour un ou plusieurs éditeurs et annonceurs déterminés – a un peu modifié la donne : le terme de coopérative d’éditeurs représente peut-être mieux ces alliances entre différentes publications digitales et régies qui décident de mettre en commun leurs inventaires pour les proposer de manière automatisée aux annonceurs.
La notion de coopération est au cœur de ces dispositifs : seuls, chacun de son côté, ces éditeurs, souvent concurrents, ne pouvaient pas faire face aux besoins d’échelle d’annonceurs qui finissent par privilégier des géants tels que Facebook ou Google. Preuve que la démarche collaborative paye, ce phénomène, qui a démarré il y a très peu de temps – trois ans – en France, se développe désormais un peu partout dans le monde, en Argentine, au Danemark, en Hongrie, aux Etats-Unis, en Grèce, Italie, en République Tchèque…
LUL