Dans une vie antérieure, Michael Tiffany s’est battu contre la cybercriminalité pour le compte de grosses institutions financières. D’ailleurs, il constate que les mêmes techniques sont utilisées pour frauder l’ industrie de la publicité en ligne.
Le problème était assez grand pour l’attirer dans le secteur de l’ad tech à plein temps. En 2013, il a créé la société White Ops, qui permet de détecter et éliminer les campagnes publicitaires frauduleuses. Le slogan de la compagnie résume bien son positionnement: les bots sont mauvais pour les affaires, nous sommes mauvais pour les robots.
Dans une interview avec nos confrères de Ad Age, celui qui se définit sur son profil Twitter comme un « gentleman hacker » révèle que la fraude touche aussi bien de petits sites exotiques que des éditeurs premium. « Ce que nous savons, c’est que ce n’est pas seulement un problème qui se concentre sur la longue traîne, ce n’est pas seulement un problème de faux sites web » ajoute-t-il. « Les bots ont infiltré tous les maillons de l’écosystème. »
Dans l’interview vidéo présentée ci-dessous, il aborde la question chez les éditeurs premium et identifie ceux qui bénéficient de la fraude.
Pierre Berendes