Pixalate, plateforme californienne d’analyse en temps réel des performances des campagnes publicitaires display et mobile et de prévention de la fraude, cherche à permettre à l’écosystème de ne proposer aux annonceurs que des impressions sûres. Mais vont-ils vraiment y parvenir ?
Contrairement au processus qui consiste à vérifier l’impression une fois qu’elle est déjà arrivée sur la place de marché et que l’annonceur s’y est déjà intéressé, la nouvelle solution proposée par l’ad tech consiste à bloquer l’accès aux impressions frauduleuses à ces mêmes circuits.
Ce « security dome » promet de travailler comme une sorte de filtre bien en amont du processus de l’offre en bloquant les impressions suspectes avant que celles-ci ne rentrent dans les circuits des ad networks, ad exchanges, SSP et DSP. Le tri est fait à partir de la base dont dispose l’ad tech qui collectionne des listes d’adresses IP et de noms de domaines à l’origine de fausses impressions. Cette base serait constamment mise à jour, pratiquement en temps réel.
Pixalate annonce être à l’origine de l’analyse de plus de 100 milliards d’impressions chaque mois dans le monde. Elle observerait 350 millions d’adresses IP et 15 millions de domaines chaque mois.
LUL
(Images : pixalate.com.)