Entre les fake news et la réduction de la portée du contenu des marques sur le fil d’actualité de Facebook, la plateforme sociale semble être de moins en moins “publisher-friendly”.
Pour les éditeurs qui ont bâti leurs stratégies de développement d’audience autour du social, c’est un problème de taille puisque sans la portée offerte par Facebook, les revenus provenant de la publicité display sont directement impactés.
Dans le cadre de leur quête d’indépendance, les éditeurs devraient se concentrer sur la création de nouveaux formats publicitaires natifs ayant le potentiel de générer des revenus significatifs sans endommager l’expérience éditoriale et se tourner vers de nouveaux modèles tels que les abonnements, le micro-paiement ou le native commerce.
En outre, la nouvelle ère RGPD impliquant le consentement des lecteurs pour l’utilisation de leurs données devrait là encore changer le comportement des éditeurs qui chercheront à établir un lien plus fort avec leurs audiences notamment en interagissant avec elles d’une part pour leur expliquer la valeur offerte par un contenu de qualité et fiable en échange d’une publicité incluse dans l’expérience mais aussi en optant pour un contenu générant une véritable conversation. Ainsi, ils pourraient faire corréler ces nouveaux objectifs avec ceux de Facebook pour qui faire converser les utilisateurs est devenu primordial.
Réduire l’ascendant des réseaux sociaux sur les éditeurs résidera donc bel et bien dans une transformation des menaces en opportunités.
Stéphanie Silo d’après ExchangeWire