(Suite de la série de billets livrant les définitions des acteurs de l’industrie de concepts clés de la publicité en ligne.)
David Baranes, Directeur Europe du Sud, Appnexus : « La transparence consiste à faire connaître l’ensemble des frais de services liés à l’utilisation de notre plateforme à nos clients. »
Hervé Brunet, co-fondateur et président, Stickyads : « C’est un, voire le critère essentiel pour valoriser les espaces publicitaires vidéo. La transparence garantit à l’acheteur qu’il apparaît sur des espaces au contenu et au contexte média et audience qu’il recherche et exclusivement celui-là. »
Thomas Jeanjean, managing director France, Criteo : « La transparence que souhaitent nos clients concerne essentiellement la connaissance du « user-flow » dans un but d’apprentissage marketing. Nous aidons nos clients à mieux comprendre leurs enjeux d’acquisition et de fidélisation en partageant avec eux les données dont nous disposons comme, par exemple, les produits recommandés, l’environnement concurrentiel sur la market-place Criteo, des données « user-centric », etc. »
Anne de Kerckhove, Directrice Générale pour les pays EMEA, Videology : « La transparence et la confiance sont essentielles à la croissance de l’écosystème de la vidéo. Les annonceurs, les agences, les éditeurs et les plateformes technologiques ont besoin d’avoir une confiance totale dans l’endroit où les publicités sont diffusées et dans les coûts correspondants. Par exemple, Videology est partenaire du leader mondial de la vérification d’audience, du brand safety, de la détection des robots et des fournisseurs de visibilité. Nos outils sont accrédités par le Media Rating Council (MRC) pour fournir aux annonceurs, agences et éditeurs des informations précises et transparentes. »
Mathieu Roche, directeur général France et Royaume-Uni, Weborama : « En tant qu’expert de la data, Weborama a un vrai rôle d’évangélisation envers les agences, les éditeurs et les annonceurs sur les sujets liés à la data. Ils veulent comprendre les enjeux du « Big Data » et surtout apprendre à s’en servir pour optimiser leurs stratégies marketing et leurs investissements média. Dans ce sens, Weborama est très clair sur ses méthodes de tracking (via l’analyse lexicale du surf de l’internaute) et sur ses algorithmes de modélisation et d’optimisation. Nous croyons fermement que la data va être au cœur de la stratégie média et marketing des annonceurs dans les années à venir et nous pensons avoir un rôle clef dans la transformation de cet écosystème, en étant aussi ouverts et clairs que possible. »
Alain Sanjaume, directeur général Europe, Exelate : «Le législateur demande de la transparence pour les consommateurs sur l’usage des données collectées. Par exemple, chez eXelate toutes nos données sont anonymes et nous ne collectons pas de données personnelles. Plus d’informations sur notre site ici. eXelate est aussi membre de l’initiative de la profession consistant à informer les consommateurs: http://www.youronlinechoices.com/fr/. eXelate participe aussi à de nombreuses conférences, articles de presse, reportages radio ou TV traitant du sujet. »
Pour rappel…
Même dans le cadre d’un blog destiné aux professionnels et certains initiés de l’industrie de la publicité digitale, comme l’est ad-exchange.fr, certains concepts courants – comme le RTB, DSP, SSP, data, device ID… et bien d’autres – peuvent parfois sonner faux, du moins porter à confusion. Ils peuvent également évoquer autant de sens parfois que les contextes auxquels ils se réfèrent, autant de déclinaisons que d’acteurs qui les manipulent au quotidien.
Pour tenter d’y voir un peu plus clair, ad-exchange.fr a élaboré un certain nombre de questions pour cerner ces concepts et ces idées et les a posées à plusieurs dizaines d’acteurs de l’industrie, tous métiers confondus en Europe et outre-Atlantique. Les réponses sont livrées telles quelles sous forme de citations. Ce billet en est un exemple.
Propos recueillis par LUL