L’enfant d’or de l’ad tech (française peut-on ajouter), voici comment adexchanger qualifie le retargeteur Criteo, à qui la publication de référence sur le thème des ad exchanges et de la pub programmatique aux Etats-Unis a consacré un long article. On le démarre en rappelant que la performance de Criteo est très positivement remarquée avec cinq trimestres d’affilée de revenus en croissance et une capitalisation boursière de $ 2,6 milliards.
Et comment arriveraient-ils ? « Notre proposition de valeur est de tirer vers le haut le ROI et les ventes, des aspects qui comptent pour les CMO », explique Jean-Baptiste Rudelle dans l’article, ce qui pour lui est la ligne qui démarque la différence entre Criteo et les autres plateformes de retargeting, « qui se définissent elles-mêmes comme des plateformes et qui vendent des outils en se définissant par leur fonctionnalité ». Le retargeteur défend ainsi le fait qu’il induit des conversions et non seulement des clics, avec par exemple $ 19 milliards de ventes post-clics rendues possibles par eux en une année… La recette du succès reposerait sur la dyade du coût par clic (au lieu du coût par mille) et de la relation directe avec les annonceurs.
Quoi qu’il en soit, Criteo semble bien faire son job de marketing à la performance, opérant dans 40 pays et sur tout type d’inventaires et visiblement ayant relevé le défi du cross screen suite à l’achat d’un certain nombre d’entreprises ayant bâti des solutions dans ce domaine depuis 2013 (parmi lesquelles AD-X Tracking, Tedemis, AdQuantic et DataPop, nous rappelle l’article).
Et sa force est sa portée. Le retargeteur travaille avec quantité d’éditeurs et de places de marché mondiales, et son inventaire mobile ne cesserait de croître. « Nous pensons que nous sommes une minorité d’acteurs dans le monde qui peuvent le faire grâce à notre portée au niveau des éditeurs et nous continuerons de nous développer énormément dans le mobile et l’in-app », Rudelle a complété. Ce qui lui permet de rivaliser avec les acteurs majeurs des environnements logués de la pub qui n’ont pas de problème pour identifier et suivre leurs cibles, tels que Facebook, Amazon ou Google.
Lire ici l’intégralité de l’article de Kelly Liyakasa dans adexchanger.
LUL
(Images : criteo.com.)