Le sujet de la fraude publicitaire apparaît dans tous les domaines, y compris celui des applications mobiles. Selon Natasha Starkell blogueuse à GoalEurope, qui couvre les pays de l’Europe de l’Est et la Russie, le trafic frauduleux, avant concentré sur le web, est désormais en train de migrer vers les applications mobiles, dupliquant clics et téléchargements illégitimes. Même si les régies tentent de faire la part entre le trafic légitime de celui qui ne l’est pas, les robots ont des ruses nombreuses qui les trompent.
En consultant les professionnels de l’ad tech et du marketing mobile (comme Adjust, Tapgravity et AppInTop), Natasha énumère dans un billet publié par The Huffington Post quelques solutions basiques pour se prémunir contre ces arnaques:
– Investir dans une solution de tracking spécifique aux applications, un SDK qu’il faut ajouter à son application, qui rendrait un code plus complexe à l’application et par conséquent compliquerait la vie de ceux qui souhaiteraient générer de faux téléchargements ;
– Suivre et analyser tout comportement bizarre ou incohérent, comme des téléchargements venant d’appareils allemands configurés avec des fuseaux horaires chinois… ;
– Lorsque l’on se sert de beaucoup de sources de trafic différentes, il faut tout de même ne choisir que des sources fiables et dont la réputation ne fait pas de doute ;
– L’usage d’outils d’analyse est également hautement recommandé, notamment les outils automatisés qui permettent d’évaluer les performances des sources de trafic, comme le cycle de vie de l’utilisateur et son niveau d’engagement, ce qui permet d’éliminer ceux dont les résultats laissent à désirer.
Lire ici l’article de Natasha Starkell
LUL