Au Royaume-Uni 18% des adultes utilisent des logiciels servant à bloquer les publicités. C’est plus qu’au mois de juin, quand ils étaient 15% à le faire. Ces chiffres ont été publiés tout récemment par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) au Royaume-Uni.
Les raisons le plus évoquées par les personnes interrogées pour expliquer cet usage sont le fait de ne pas vouloir être interrompues (citée par 48%) et le souhait d’avoir moins de publicités affichées sur une page (36%). Parmi les interviewés, 14% ont affirmé qu’ils seraient moins susceptibles d’utiliser un ad blocker si les publicités étaient plus pertinentes.
Toujours selon cette enquête, le recours aux ad blockers est plus commun chez les jeunes adultes (35% des 18-24 ans contre 13% pour les personnes âgées de plus de 55 ans), et plus développé auprès des hommes (23%) que des femmes (13%).
Fait important : lorsque l’enquêteur explique à l’interviewé que la publicité sert à financer le contenu gratuit sur Internet et que son blocage obligera les éditeurs à faire payer pour ce qu’ils publient, 61% des Britanniques adultes connectés affirment qu’ils auraient préféré avoir du contenu gratuit en acceptant les publicités plutôt que de payer pour avoir accès à ces contenus.
Pour le directeur général de l’IAB Royaume-Uni, Guy Phillipson, une tactique clé pour réduire l’usage d’ad blockers est justement celle qui consiste à sensibiliser les consommateurs aux conséquences du blocage des publicités : « Si plus de personnes se rendent compte que le contenu sur Internet est gratuit uniquement parce que les publicités servent à le payer, moins seront inclines à les bloquer. Seulement 4% souhaitent accepter de payer pour les contenus sans publicités », a-t-il déclaré (lire ici).
LUL
(Images IAB.)