Swirl Networks, un fournisseur de technologie iBeacon – des terminaux qui permettent de capter des mobiles et communiquer avec eux sur des courtes distances – lance sa place de marché programmatique, Swilr Ad Exchange (SWx). L’idée est toute simple : élargir l’offre et mettre à l’échelle l’achat d’inventaires ultra-localisés et en temps réel sur smartphone basé sur le comportement de consommateurs au moment même où ils sont sur le point d’acheter.
« Pour la première fois, les marques pourront toucher directement des consommateurs au sein même des magasins d’une façon totalement automatisée et où que se trouvent leurs produits », affirme de façon assez audacieuse le communiqué. Cela voudrait dire qu’ils disposeront des terminaux beacon un peu partout pour avoir de l’échelle… Comment feront-ils ?
En signant des accords avec les distributeurs eux-mêmes qui, disposant de ces terminaux, pourront proposer de l’inventaire sur des applications dans le cadre de places de marché privatives aux marques qui les intéressent. L’ad tech, basée à Boston, cite comme clients et partenaires Lord & Taylor, Hudson’s Bay, Marriott, Alex and Ani, Timberland et Kenneth Cole. Le système fonctionnera sur modèle d’opt-in, le consommateur choisissant d’accepter ces notifications sur l’application du magasin, de Swirl lui-même ou bien de tierces parties.
« Avec SWx, le distributeur créé et contrôle l’accès aux opportunités de marketing mobile in-store, tandis que les marques sont en mesure de découvrir, acheter et manager des campagnes de manière programmatique sur des terminaux beacon au sein de département ou allées spécifiques des magasins partout dans le pays », explique le communiqué.
Cette année, dans le monde, il existera environ 30 mille installations du type beacon, selon une prévision rendu publique en avril par ABI Research (ici). Cela paraît génial ? Pour tempérer, lisez également l’analyse que fait des technologies beacon et leur usage en publicité le Directeur de Stratégies d’Innovation Produits et Marketing d’Opera Mediaworks, Andrew Dubatowka (lire ici notre article).
LUL