Bien que Google Ad Manager soit le SSP dominant, d’autres plateformes retiennent l’attention des éditeurs pour leur efficacité dans des domaines pour lesquels Google n’est pas encore aussi performant que la concurrence. C’est notamment ce que démontre une étude réalisée par Advertiser Perceptions auprès de 154 éditeurs.
Comment les éditeurs évaluent-ils les SSP?
Les éditeurs souhaitent collaborer avec des partenaires qui les aideront à maximiser leurs marges et revenus. Ils attendent notamment de leurs SSP qu’ils puissent leur fournir, et ce de manière proactive, des rapports et informations utiles à leur prise de décision. Ceci est d’ailleurs pour les éditeurs un des principaux critères sur lesquels se baser pour mettre en place un partenariat avec un SSP. Et c’est un domaine (ou une brêche ouverte) pour lequel Google s’est classé 7e, derrière AppNexus, PubMatic, Yahoo, Rubicon, OpenX et MoPub (Twitter).
Une visibilité précise sur les inventaires disponibles est également un critère important pour le choix d’un SSP. Sur ce critère, les éditeurs ont placé Google Ad Manager derrière Mopub et Yahoo.
Toutefois, en ce qui concerne la protection contre les mauvaises publicités, les bots et la fraude, Google occupe une place de choix au sein du classement, juste derrière Mopub. En outre, malgré le classement inférieur de Google Ad Manager dans certaines catégories, le SSP a obtenu le meilleur score (52 points) contre une quarantaine de points pour PubMatic, AppNexus et Yahoo. D’ailleurs, d’après l’étude, si les éditeurs ne devaient choisir qu’un seul SSP, 1 sur 4 choisirait Google.
Stéphanie Silo d’après AdExchanger