L’adoption de direct deals au sein de places de marché privatives est une stratégie payante pour les éditeurs d’applications mobiles. Au sein de la plateforme mobile MoPub (Twitter), ceux-ci ont vu leurs revenus valorisés de 93% le second trimestre de l’année comparé au premier. MoPub, qui vient de publier les résultats de son étude trimestrielle, montre que les acheteurs, eux aussi sortent gagnants avec ce type de transaction. Puisque ce type d’accord négocié en direct et devenant ainsi prioritaire au sein de la place de marché garantit le meilleur inventaire, les acheteurs obtiennent une performance bien plus significative qui réduit, au final, le coût relatif de la campagne. Citant un exemple d’une DSP du marché ayant établi un accord avec un éditeur premium, MoPub fait état d’un taux de clics effectivement obtenu 2,9 fois supérieur à ceux des campagnes en place de marché ouvertes et donc d’une réduction de l’ordre de 44% du coût par clic.
Ce sont quelques-unes des principales conclusions de l’étude de MoPub, qui fait le point des tendances du marché de la publicité programmatique en RTB pour environnement mobile. Elle reflète les données des transactions effectuées au sein de la place de marché de MoPub qui, à elle seule, intègre l’inventaire de 31000 applications mobiles, sur 1 milliard d’appareils uniques, connectés à plus de 155 plateformes d’achats (DSP), générant 264 milliards de requêtes publicitaires par mois.
Une autre conséquence de ces performances au sein des places de marché privatives est le développement du branding au sein du programmatique. Toujours selon ce rapport, un très majoritaire 87% des revenus a été consacré aux campagnes de branding au sein de ces écosystèmes, contre seulement 13% pour les campagnes de performance.
Géolocalisée et native
Voici quelques-uns des autres faits marquants dévoilés par ce rapport :
– L’éditeur qui fournit aux acheteurs la géolocalisation précise de ses audiences sort gagnant, avec un taux d’eCPM de 8% supérieur et plus d’acheteurs à la clé ;
– On observe un développement assez conséquent de l’utilisation de formats innovants au sein de l’environnement mobile, avec plus 1073% ( !) d’éditeurs ayant recours à la publicité native en l’espace d’une année, et plus 50% utilisant des vidéos et des interstitiels. Les acheteurs ont embrassé ces tendances très volontiers, ce qui a eu pour effet de valoriser les eCPM (en une année,+31% pour la vidéo, +46% pour les interstitiels et +40% pour la native) ;
– L’adoption de la publicité mobile programmatique est un phénomène mondial : en une année la valorisation des eCPM a été de 27%, avec une arrivée assez significative des marques cherchant à mettre en place des campagnes de sensibilisation et de notoriété (+112% en une année).
Pour accéder au rapport de MoPub, cliquez ici.
Luciana Uchôa-Lefebvre
(Images : Marletplace report, MoPub.)