La plateforme de vérification de la qualité média Pixalate a analysé 7 millions de domaines pour conclure que le 18 septembre seulement 0,06% d’entre eux avaient adopté l’étiquette ads.txt. L’initiative ads.txt, lancée en juin dernier par l’industrie à travers l’Interactive Advertising Bureau (IAB), vise à réduire la fraude publicitaire par usurpation de noms de domaine, en augmentant l’identification de l’inventaire légitime. Son succès dépend d’une large adoption. Pour l’instant c’est donc loin d’être le cas.
Toujours dans le cadre de cette étude qui se concentre aux États-Unis, parmi les 5000 domaines aux plus importants volumes d’audience et acceptant la monétisation programmatique, l’adoption passe à 8,74%, ce qui est déjà un peu mieux. Ce taux est beaucoup plus bas en revanche (de 3,8% !) lorsque Pixalate analyse l’adoption parmi les 5000 sites classés par Alexa (dont le critère est grosso modo la popularité des sites).
En France, l’IAB rappelle que l’initiative ads.txt est tout aussi applicable. L’organisme se base sur les chiffres publiés récemment par DoubleClick, qui font état de 5000 sites ayant adopté ads.txt (voir ici). Pour le moment il n’existe pas d’appréciation spécifique au marché français.
Tous les détails ici.
Vous trouverez ici les spécifications données par l’IAB.
Sur ads.txt, lisez aussi ici.
Luciana Uchôa-Lefebvre
(Image: Shutterstock.)