L’étude d’Integral Ad Science fait état de résultats contrastés mais au global plutôt positifs : les bannières sont de plus en plus visibles pour les internautes et la fraude recule.
Les métriques comme la visibilité constituent des variables clés pour un annonceur qui souhaite savoir que non seulement ses bannières publicitaires ont été placées sur un site internet mais aussi vues. Ainsi 61% des bannières achetées en direct auprès des éditeurs sont donc visibles contre 53% pour les ad-networks et 41% pour les ad-exchanges. Dans les trois cas, ces pourcentages sont en progression. La mauvaise nouvelle c’est que sur les ad-exchanges 37% des enchères ont été effectuées sur des sites dont la visibilité moyenne est inférieure à 20%.
Autres points à retenir de cette enquête :
- Le niveau de fraude sur les ad-exchanges est en baisse pour atteindre 20% soit une 10% de moins qu’il y a un an.
- 13% des bannières entrent en collision avec d’autres bannières d’une même campagne ce qui signifie qu’il n’est pas rare de voir deux fois un même annonceur sur 2 formats publicitaires d’une même page
- Les sites de shopping sont ceux qui enregistrent le plus bas niveau de fraude
- 3% des vidéos au pre-roll sont considérées comme suspectes
- 40% des vidéos « in-banner » qui transitent pas les ad-exchanges ne seraient pas très nettes.
Ainsi, on peut conclure que les acheteurs et les vendeurs n’ont pas fait de réel progrès en matière de visibilité et de fraude, en particulier sur les ad-exchanges. Il est donc important d’avoir des informations sur le média avant d’enchérir afin de mettre le bon prix. L’utilisation systématique des données permet d’éliminer les impressions frauduleuses et de mauvaise qualité et ainsi améliorer le ROI des campagnes.