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Baisse de la fraude : Vers de meilleurs CPM pour les éditeurs

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Selon les prévisions de White Ops et de l’ANA, la fraude publicitaire devrait engendrer une perte de 5,8 Md$ en 2019, contre 7,1 Md$ en 2015. Les efforts fournis par le marché pour réduire la fraude ne demeurent donc pas vains.

Une diminution de la fraude qui améliorera les revenus des éditeurs

Le marché semble en effet s’assainir progressivement grâce à une meilleure identification de la fraude ainsi qu’à une amélioration de la qualité de l’inventaire que l’on doit en partie à la mise en place d’Ads.txt et d’Ads.cert. Confrontés à une concurrence inexistante, les éditeurs ont vus leur CPM diminuer de façon considérable mais l’assainissement du marché augmentera naturellement leurs revenus, conséquence d’une hausse de la demande.

Ceci est aussi valable pour le marketing d’influence touché par un nouveau type de fraude (1,3 Md$ de perte en 2019) qui implique des bots d’influence, autrement dit des comptes le plus souvent achetés pour simuler l’abonnement et l’engagement. Même chose pour l’industrie du streaming musical où la fraude engendre chaque année la perte de 300 M$ qui tombent directement dans la poche des artistes et labels et fausse leur rémunération ainsi que la redistribution des parts de marché.

Il ne reste donc plus qu’à espérer que cette dynamique se poursuive et ramène ainsi la confiance au sein de l’industrie publicitaire. Bien que les annonceurs devraient grincer des dents à l’idée de voir augmenter le prix des inventaires en raison de la diminution des pratiques frauduleuses, la bonne nouvelle est qu’ils bénéficieront à terme d’emplacements de meilleure qualité. Les pertes s’amenuiseront et l’industrie ne s’en portera que mieux…

Stéphanie Silo (source : AdExchanger)

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