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Une solution pour en finir avec la fraude : dévoilons l’identité de ceux qui encaissent les chèques !

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Andrew CasaleLa solution qu’il propose pour en finir avec la fraude des fausses impressions sur les ad exchanges ouvertes semble si simple, si facile à mettre en place, si efficace et évidente, que l’on peut se demander pourquoi est-ce que l’industrie de l’ad tech n’a pas encore adopté cette mesure. Au lieu de dépenser de l’énergie inutilement en créant de listes blanches et noires, pourquoi ne pas commencer à intégrer dans les ad exchanges les nom des vendeurs d’inventaire, en plus de leurs noms de domaine ? Le vice-président de Stratégie de Casale Media Andrew Casale nous livre son raisonnement dans un post publié par adexchanger.

Il décrit le procédé actuel des acteurs de cette industrie, cherchant à limiter la fraude, ce qui d’ailleurs n’est fait qu’une fois les dégâts constatés. « D’un côté vous avez des sites tout faits avec un volume très élevé de trafic, la quasi-totalité venant de robots. De l’autre, vous avez le souci des impressions mal étiquetées. Ici, les noms de domaine peuvent être très facilement falsifiés, par exemple un site pirate peut échapper aux radars en se servant du nom de domaine d’un journal très réputé, contournant ainsi les listes blanches. Pour le premier cas, on tente de résoudre le problème en créant des listes noires et en blacklistant ces sites à l’origine de volumes suspects de trafic. Pour le second cas, on vire les sites des listes blanches », explique-t-il. Or le souci est qu’en faisant cela, pour 100 sites blacklistés aujourd’hui, 100 autres apparaîtront demain. Pire encore, des sites légitimes victimes de la fraude sont enlevés des listes blanches. On peut dire qu’ils sont donc victimes deux fois.

La solution, pour Casale, est simple : il faut revoir la façon dont la place de marché expose l’impression qui sera offerte aux enchères, en y intégrant, non seulement le nom de domaine où elle se trouve, mais aussi celui de l’ordre à laquelle le chèque de l’annonceur sera émis. Non seulement cette donnée peut régler le problème de la fraude, comme elle le fera avant et non après que la fraude ait lieu. En créant des identités des bénéficiaires des payements on peut très facilement découvrir que le bénéficiaire d’un faux nytimes est peut-être le même de celui d’un faux forbes ou bien que celui d’un site ayant du trafic robot peut être lié à 100 autres sites bogués également.

Andrew Casale semble en effet convaincu que le fait d’identifier les noms des bénéficiaires des règlements des impressions vendues sur les ad exchanges réglera le problème de la fraude. « C’est extrêmement simple de falsifier un nom de domaine. Mais c’est bien plus compliqué d’accepter des paiements sous différentes noms et d’avoir accès aux places de marché avec différentes identités », dit-il.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

LUL

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