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Retargeting : quoi de neuf chez Criteo ?

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Lors du Salon eMarketing qui s’est tenu à la Porte Maillot la semaine dernière Criteo était sur le devant de la scène. Lors d’une conférence dédiée au retargeting, Grégory Gazagne, son Directeur pour le marché européen a parlé Big Data et s’est prêté à quelques confidences sur ce qui se passe à l’intérieur de sa boîte noire.

2013-02-02_175430La société fondée par jean Baptiste Rudelle au milieu des années 2000 s’appuie sur un algorithme prédictif. Criteo enregistre un maximum d’informations sur le comportement de l’internaute aussi bien sur un site marchand qu’en dehors. Les données sont stockées dans sept data centers en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. C’est dans ces immenses salles informatiques que tout se passe. Au total ce sont plus de 20 To de données qui sont stockées quotidiennement.

Julien Simon, qui gère l’infrastructure, explique que Criteo s’appuie sur une cinquantaine d’experts en business intelligence. L’équipe en charge des infrastructures est de taille similaire. De même, environ 50 ingénieurs planchent sur les futurs produits. Enfin ce sont une soixantaine de matheux qui améliorent l’algorithme de prédiction. On voit bien que le cœur de l’entreprise est focalisé sur la technique et non pas le marketing qui constitue la partie émergée.

Pour son produit de bannière personnalisée, Criteo s’appuie sur plus de 300 templates. Non seulement Criteo adapte le message à son auditoire mais aussi le vecteur de communication varie d’une personne à l’autre. Maintenant, il faut une centaine de critères pour générer ces bannières à la volée. Il y a un an de cela il n’y avait pas plus de 10 critères comme le degré d’engagement, l’historique d’achat, de navigation, les données CSP….

2013-02-02_175758Chaque jour Criteo affiche un milliard de bannières, on comprend qu’il soit devenu le plus gros acheteurs d’audience chez son « ami » Google. Avant d’afficher ses bannières Criteo doit trader près d’un demi millions de requêtes chaque seconde. Criteo ne dispose que de quelques millisecondes pour y répondre et décider de la couleur de la bannière, du call to action ou encore du produit mis en avant. Le résultat est bon puisque le taux de clic serait deux fois supérieur à celui d’une bannière classique.

 

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