Lorsque l’on évoque l’inventaire premium sur desktop, il est plus ou moins facile de déterminer ce qui relève du très qualitatif. Mais il est intéressant désormais de se poser la question sur ce qu’être premium sur environnement mobile, lance le directeur général pour mobile et vidéo à PubMatic, une SSP (Supply Side Platform) pionnière du Real Time Bidding. Bob Walczak a bien raison : être premium sur le desktop ne veut pas dire que l’on le sera aussi sur mobile. Il donne sa recette, qui intègre cinq facteurs clés.
Il faut que l’inventaire proposé inclue des applications (et non seulement du web), qu’il soit transparent, géolocalisable, ouvert aux formats rich et qu’il « passe » aussi bien sur des ID Android qu’Apple. Bien. Mais pourquoi ?
Tout d’abord, l’inventaire d’applications vaut de 30% à 50% plus que l’inventaire web. Ensuite, parce que les applications permettent de mieux cibler sur mobile que de simples adresses URL. Et que les identifiants des applications aident à mieux segmenter et à affiner le ciblage, par le contexte même des applications, ce qui leur confère du surcroît de la transparence.
La localisation sur mobile est aussi une variable qui change beaucoup la donne désormais : au lieu d’une adresse IP de desktop qui détermine une localisation grossière et générale, l’éditeur peut disposer d’un ciblage ultra précis qui détermine la latitude et la longitude de là où se trouve le mobinaute. « Les acheteurs payent des CPMs bien plus élevés pour ce type d’inventaire si précis », explique-t-il.
En ce qui concerne les rich media, il va de soi que les formats à plus fort impact parlent plus aux consommateurs et intègrent bien plus de valeur que de simples bannières display dépourvues de charme et de ressources et donc de possibilités d’interaction avec les cibles.
Pour Bob Walczak, il est grand temps de s’accorder sur des standards d’inventaires premium afin de développer l’industrie autour d’un même langage à travers DSP, SSP, régies et ad exchanges.
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LUL
