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Pour l’IAB la lutte contre la fraude revient aux fournisseurs d’inventaire

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fraud_key_on_apple_keyboar_450La responsabilité de vaincre la fraude revient vraisemblablement aux fournisseurs d’inventaires, c’est-à-dire, aux éditeurs, régies et plateformes supply side. C’est en tout cas ce que préconise l’Interactive Advertising Bureau (IAB). Encore une preuve que la fraude au sein de l’écosystème de la publicité en ligne pose problème et suscite de l’intérêt, l’IAB vient de publier ses « Principes Anti-Fraude » et de mettre au point un groupe de travail chargé d’identifier et de combattre les opérations de contrefaçon. Ces principes sont au nombre de trois et devraient, selon l’IAB, servir de socle fondamental permettant d’identifier et d’éliminer le trafic frauduleux ainsi que l’inventaire qui le génère. Ils ne concernent que les fournisseurs d’inventaires.

Tout d’abord, le principe de détection de la fraude : les fournisseurs (d’inventaire) doivent mettre en place des pratiques aussi bien technologiques que business permettant d’identifier les robots et les pratiques humaines illégitimes ainsi que faire en sorte de ne pas vendre ce type de trafic. S’en suit, le principe d’identification des sources, selon lequel les fournisseurs devraient fourniers aux acheteurs des assurances sur le fait que la source de l’inventaire est légitime. Une façon de le faire serait en fournissant l’URL spécifique du placement de la publicité. Afin de répondre à ces deux principes, un troisième principe demande aux fournisseurs de rendre transparent le process technologique et administratif mis au point pour permettre de les atteindre.

bigstock_Fraud_En parallèle l’IAB a mis au point sa propre classification fixant des définitions de termes clés comme celui d’appareil « hijacked » (détourné), trafic de data center, trafic proxy, cookie-stuffing et bien d’autres. Ceci dans le but de s’assurer que tout le monde parle de la même chose. Voici quelques-unes de ces définitions de l’IAB :

– appareil détourné : lorsque n’importe quel device (navigateur, mobile ou application) a été modifié afin « d’appeler » des html ou solliciter des publicités sans qu’il soit sous le contrôle d’un utilisateur et sans son consentement ;

– trafic de data center : c’est le trafic créé par des centres de traitement de données plutôt que par l’usage de réseaux résidentiels ou des bureaux, où la publicité n’est pas affichée dans l’appareil d’un utilisateur (car il n’y a pas d’utilisateur humain) ;

– Trafic de logiciel publicitaire malveillant : lorsque le logiciel agit au sein de l’appareil d’un utilisateur en sollicitant de la publicité indépendamment du contenu de sa navigation ;

– Trafic proxy : lorsque le trafic transite par un proxy ou réseau intermédiaire où la publicité est affichée à des vrais utilisateurs.

– Cookie stuffing : le procès par lequel on attribue plusieurs cookies à un utilisateur sans que celui-ci ait visité les domaines respectifs.

Le document de l’IAB est disponible ici.

LUL

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