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Pour Ebuzzing 60% des pub vidéo achetées en mode programmatique ne sont jamais vues

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ad_visibilityIl y a une bonne et une mauvaise nouvelle dans l’étude conduite par Ebuzzing en matière de visibilité des publicité vidéo en ligne.

Commençons par la mauvaise, la visibilité n’est que de 64% en moyenne. Lorsque l’on achète en direct à l’éditeur ce n’est que 50% et même de tout juste 40% en programmatique. Oups.

La bonne nouvelle à retenir est qu’une hausse de 40% de la visibilité peut conduire à une augmentation des ventes de 75%.

Pour Pierre Chappaz, le PDG et co-fondateur de Ebuzzing et Teads, la moitié de toutes les publicités en ligne n’est pas visible par les internautes. C’est une statistique choquante et la situation s’aggrave d’année en année, en raison de la hausse de l’achat programmatique. La publicité vidéo doit être considérée comme du contenu pertinent, pas un passage obligé douloureux qui doit être payé par l’internaute avant qu’il ne puisse consommer le contenu qui l’intéresse vraiment. Une alternative est la publicité vidéo qui est positionné à l’intérieur des articles (in-read) sur les sites médias diffusés en mode click-to-play.

L’étude montre qu’il faut en moyenne 2 secondes pour qu’un utilisateur ouvre un nouvel onglet, trois secondes pour tourner la tête loin de l’écran et de six secondes pour bâiller tout en regardant le contenu. Ainsi, la plus grande menace pour la visibilité, n’est pas dans la fraude de fait, mais le comportement de l’utilisateur. Ces derniers ont développé des réflexes rapides pour éviter la publicité, s’ils ne veulent pas la regarder : ils ouvrent un nouvel onglet ou coupent le son dès l’instant même qu’une publicité non désirée apparaît.

Pierre Berendes

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1 question déjà posée

  1. L’out-stream n’a absolument pas d’effet positif sur la visibilité.
    Certains formats sont effectivement bien travaillés, mais qu’en est-il des autres ? Il y a des tonnes de domaines diffusant des vidéos out-stream en side-bar ou footer, voire mini-format, dont la lecture s’active sans même que l’internaute ne s’en aperçoive. Le publisher lui même n’y est pour rien. Ce sont les régies qui exploitent abusivement certains formats.