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Montée du web-rooming : quelles conséquences pour les éditeurs et les marques ?

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Purch_webrooming_1Les études aux Etats-Unis indiquent : alors que le trafic décline, curieusement, les achats se concrétisent de plus en plus sur place, dans les magasins. Cela révèle que les consommateurs se servent de plus en plus d’Internet pour faire leurs recherches, mais ils préfèrent concrétiser leur achat physiquement, sur place, une fois que leur décision est prise. Cela exige des marques de continuer de s’investir dans une meilleure expérience d’achat en point de vente physique, mais aussi des éditeurs de saisir les immenses opportunités que le webrooming offre. Car, les recherches ne se font que rarement sur les sites des marques. Les consommateurs se servent d’autres outils et produits sur Internet pour prendre leurs décisions, notamment des sites tiers comparateurs de prix, analystes de produits, revues et blogs axés consommation, technologie etc.

L’analyse vient de Greg Mason, sur adexchanger, CEO de Purch, éditeur américain spécialisé de sites axés consommation aux Etats-Unis et en Europe, notamment d’analyses et comparateurs de prix d’équipements et technologies, comme Tom’s Guide ou TopTen Reviews. Au vu de la santé de Purch – l’anciennement nommée TechMedia Network, disposant des bureaux aux Etats-Unis et en Europe et faisant travailler 350 personnes, affichait début 2014 un CA de $ 100 Millions selon Venture Beat – et de la vitesse de sa croissance (elle serait de 20% par an), on peut supposer que Greg a raison…

Ces « nouvelles opportunités » reposeraient sur :

Plus de sites d’analyses : « Comme le webrooming grimpe, les sites d’analyse de produits sont devenus un outil essentiel pour le grand public », soit une excellente opportunité pour les éditeurs (et les marques), qu’un certain nombre, comme The Wall Street Journal ou Digital Trends, ont déjà saisie, analyse Greg.

Plus de publicité native : « Les publicités natives font ce que les marketeurs et les annonceurs souhaitaient depuis des années : ils fournissent du concret sur la page tout en coupant avec le bruit pour améliorer l’engagement », affirme-t-il, en Purch_Webrooming2rappelant la projection qui veut qu’en 2015 les budgets consacrés à la publicité native triplent. Mais attention, dit-il, sans une analyse conséquente de l’attribution, c’est-à-dire de l’impact que ces formats ont sur les investissements, cette tendance pourra vite fléchir. Il cite des enquêtes rendant compte du fait que plus de la moitié des annonceurs jugent difficile d’évaluer l’impact de la publicité native. « Mais le webrooming a la capacité de changer cela et de traduire la publicité native en performance », dit-il. Il est vrai que l’état d’esprit d’un consommateur lisant une revue d’analyse de produits spécifiques est très différent de celui qui lit les infos du jour sur un site généraliste. Cela paraît une informaiton évidente ou basique, mais au final, les marques faisant de la publicité native semblent souvent l’oublier.

Des bannières plus intelligentes : l’impact de la bannière ne sera certainement pas le même selon où est-elle affichée. Il sera sans doute beaucoup plus puissant si le contexte est bien celui rendant compte d’une analyse au sujet du même type de produit ou service que la publicité véhicule. Encore une fois, le contexte du webrooming change radicalement la donne.

Qu’en pensez-vous ?

Lire ici le billet de Greg Mason sur adexchanger.

 

LUL

 

 

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