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La semaine du RTB en bref : Appnexus, GateHouse Media, AdBrite, Infectious Media, New York Times

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Que se passe-t-il à la tête d’Appnexus ?

Trois cadres dirigeants de la start-up newyorkaise quittent le navire nous révèle de San Francisco Chronicle. Il s’agit entre autre de Ari Paparo, le VP Product Management et Lauren Nemeth sa VP Sales. La jeune pousse fondée par Brian O’Kelley et Michael Rubenstein serait en proie à une gestion humaine qui est aujourd’hui remise en question. En outre, l’environnement économique aux USA est à l’origine des difficulté de l’entreprise à réaliser une nouvelle levée de fond sur la base d’une valorisation de l’ordre de 800 M$… oui oui 800 M$. Rassurez-vous, Appnexus n’est pas à cours de liquidités, loin s’en faut, et reste le DSP leader aux USA. Les investisseurs ne se sont tout simplement pas entendus sur la valorisation de la start-up. Appnexus devrait générer environs 50M$ de revenus cette année (x3 par rapport à 2011) et compte environs 350 collaborateurs.

SSP : une quinzaine de nouveaux éditeurs dans la besace GateHouse Media

GateHouse Media annonce l’ajout d’une quinzaine d’éditeurs à sa place de marché privée, adhance media. Parmi les 500 éditeurs américains figurent des titre de presse quotidienne  régionale comme le Seattle Times, Ogden Newspapers ou Columbus Dispatch. Cette initiative de SSP (sell-side platform) est semblable à celle de LaPlaceMedia ou à Audience Square en France.

DSP : c’est déjä Noël chez Adbrite

Adbrite fête Noel avant l’heure en mettant à disposition de nouvelles fonctionnalités pour ses éditeurs et annonceurs, le tout sans coût additionnel. Sous le sapin, on trouve  par exemple un reporting complet sur la transparence des URL, la catégorisation du contenu fournit par l’excellent Peer39 (à tester sans faute) ou encore un outil de détection de fraude au click issu d’Adometry. Ce type de service est disponible à la carte dans la majorité des autres DSP comme Appnexus, Turn ou Invite Media. Parions que d’ici peux ce type de service ce généralisera à l’ensemble des acteurs du marché, devenant une commodité permettant d’optimiser les enchères.

Infectious Media : nouvelle mesure de la visibilité et de engagement   

Daniel de Sybel, le directeur des operations chez Infectious Media évoque le sujet de la visibilité des impressions dans le Guardian. Il revient sur l’initiative 3MS de l’IAB selon laquelle une publicité est considérée comme vu si affichée au moins à 50% sur l’écran pendant une durée d’au moins une seconde. Selon lui, la durée d’exposition d’une bannière devrait être intégrée aux algorithmes d’optimisation des DSP de façon à privilégier les éditeurs qui affichent les publicités assez longtemps pour les rendre impactantes et surtout sortir de la jungle des conversions « post view ». La visibilité c’est bien mais selon lui l’engagement c’est encore mieux. A suivre dans un prochain épisode…

Revue de presse :  le New York Times s’interesse aux mutation du marché de la pub en ligne aux Etat-Unis.

On a gardé le meilleur pour la fin, un petit bijou du New York Times intitulé « The New Algorithm of Web Marketing ». Si vous n’avez pas le temps de lire l’article rédigé par Tanzina Vega, en voici un résumé… Sinon n’hésitez pas à toujours préférer l’original à la copie.

Evidemment, on parle de la révolution RTB en général et plus précisément de l’achat publicitaire programmé (programmatic buying) qui permet de cibler les individus plutôt qu’une audience agrégée comme à la télévision ou à la radio. Dans ce cas, le contexte importe peu, il s’agit de suivre l’internaute là où il est, peu importe qu’il s’agisse d’un site premium ou d’un petit blog. Si certain éditeurs comme CNN.com font encore de la résistance, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un changement de paradigme puisque c’est désormais l’annonceur qui décide de la valeur qu’il accorde au média. Alors que les gros annonceurs américains comme Nike ou Procter & Gamble déclarent ouvertement utiliser le RTB, du côté des éditeurs c’est l’omerta. Peu sont ceux qui admettent monétiser toute ou partie de leur inventaire sur les Ad exchanges. Seul indice, le The New York Times confirme une baisse d’un peu plus de 2% des revenus issue de la publicité en ligne. Le RTB serait-il en train de faire chuter le prix du CPM premium? Les annonceurs peuvent cibler une audience définie peu importe où elle se trouve… fini les investissements premium « one shot » de 50k€ sur un site à 10€ le CPM. L’heure est à l’achat impression par impression pour cibler votre audience peu importe là où elle se trouve… Les géants comme AOL ou Weather.com n’échappent pas à cette lame de fond et investissent massivement dans le RTB.

Pierre Berendes @berendes

 

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