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Idée : le cryptage de données pour combattre la fraude sur la pub en ligne

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FraudVoulez-vous une solution à la fraude des fausses impressions publicitaires ? Faites usage de technologies de cryptage de données ! C’est James Avery, directeur-général de l’adserver Adzerk qui le défend dans un billet publié sur adexchanger. Pour lui toutes les autres solutions ne sont pas suffisantes pour faire face à ce fléau. Le cryptage serait la seule vraie réponse à ce problème.

cadenasBloquer des utilisateurs ou des domaines suspects ne règle pas le problème, explique-t-il. Cela peut vous procurer des petites victoires momentanées mais ne vous permettra pas de gagner la guerre. Au centre du problème il y a le fait que les plateformes d’achat et de vente d’impressions publicitaires se basent sur le nom de domaine ou l’adresse URL comme principal identifiant et que les fraudeurs savent se cacher et détourner ces identifiants.

« Une solution centenaire utilisant une couche de sockets sécurisée peut s’avérer être la clé pour arrêter net les fraudeurs », dit-il. James Avery fait ainsi référence à SSL – Secure Sockets Layer – qui est une technologie de cryptage de données largement connue et utilisée sur le web, devenue une sorte de norme internationale de la sécurité en ligne. Elle sert à protéger des données considérées sensibles. Son principe est de transformer ces données pour les rendre inintelligibles à toute personne autre que son destinataire. « Dans la mesure où elle met en place une démarcation entre ceux qui servent et les publicités, je nomme ce principe couche de sécurité pour les publicités », dit-il.

fraud_key_on_apple_keyboar_450Mais comment cela serait mis en place ? Les éditeurs feraient usage d’un certain nombre de clés publiques de chiffrement qu’ils attribueraient aux vendeurs sélectionnés – comme des plateformes SSP ou des ad servers – après une pré-validation. Selon James Avery, The New York Times ferait déjà usage de ce principe : toute impression venant de nytimes.com exige une clé pour que l’impression puisse être servie. « Cela sécurise les sollicitations reçues par les éditeurs et représente aussi une énorme opportunité pour les DSP, parce que ce principe pourrait permettre aux acheteurs de n’acquérir que du trafic vérifié et de choisir les éditeurs en fonction de leurs clés, par nature vérifiées, contrairement aux domaines. »

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Lire ici le billet de James Avery sur adexchanger.

LUL

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