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Fraude mobile : les voyous s’emparent de l’environnement in-app

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FraudIls sont stupéfiants les chiffres de la fraude sur les achats et des clics in-app (au sein d’applications mobiles) dévoilés récemment sur adexchanger par Apsalar, une plateforme de gestion de données (DMP) et d’analyse d’attribution américaine fondée en 2010. Selon l’ad tech, la fraude sévit lourdement dans les pays asiatiques et n’épargnerait pas totalement l’Europe. En Chine, sur 274 achats réalisés au sein d’applications (notamment dans des jeux), une seulement serait effectivement empochée par le développeur ou l’éditeur.

fraud-1Les IAP (« in-app puchase ») sont des stratégies très répandues, car elles servent de source de revenus aux développeurs d’applications tout en leur permettant de proposer ces dernières gratuitement aux mobinautes. A Taïwan, un seul achat serait valide sur 55 enregistrés.

Des faux clics pullulent également. Et ils servent à l’ad tech d’alerte pour identifier des activités suspectes. Il suffit de comparer les taux de clics et les respectifs taux de conversion entre zones géographiques différentes, explique le CEO d’Apsalar Michael Oiknine, dans l’article. Le taux de conversion en Allemagne où la fraude ne sévit pas est de 5%. On observe qu’en France il faut 20% plus de clics pour que le même niveau de conversion soit atteint. C’est suspect, explique-t-il, en nommant cela un taux de « surclic ».

Selon l’article, dans des pays comme l’Inde ou Hong Kong, ce taux est vertigineux, pouvant exiger 1000% de clics en plus pour obtenir les mêmes niveaux de conversion que ceux observés en Allemagne. De quoi décourager.

Lire ici l’article publié sur adexchanger.

 

LUL

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