Ad-Exchange, analyses et expertise technique AdTech et MarTech
Data

Ciblage : la taxonomie, une mine d’or sous-estimée

Partager sur Linkedin

Online Advertising

Souvent négligée au sein des discussions autour du marketing digital, la taxonomie basée sur des mots-clés a pourtant un rôle important à jouer non seulement dans la classification des contenus, la navigation et les recherches sur les sites web mais également dans le cadre de la stratégie éditoriale et du ciblage pour les annonceurs.

Un travail continu basé sur l’expertise humaine et technologique

Impliquant un investissement important en temps, en technologie et expertise humaine, la taxonomie n’est jamais vraiment terminée. Il s’agit en effet d’un travail continu qui sera plus ou moins important selon l’échelle des éditeurs. Pour les gros éditeurs notamment, la création et le maintien d’une taxonomie approfondie est un investissement rentable qui améliore les expériences utilisateur et de contenu. Cette tâche nécessite un travail méticuleux afin de veiller à ce que les contenus existants et les nouveaux contenus soient étiquetés de façon cohérente, en phase avec les recherches effectuées par les internautes et à jour (nouveaux mots-clés, synonymes, etc.)

La combinaison de l’expertise humaine et technologique est la base d’une taxonomie forte. Les gros éditeurs peuvent facilement appliquer 100 attributs à un contenu. A cela s’ajoute les taxonomies tierces de Google et de l’IAB permettant de normaliser le contenu sur 5 à 10 niveaux de profondeur et suggérant parfois des mots-clés omis par les éditeurs. De plus, le Machine Learning et l’automatisation peuvent être utilisés pour appliquer la taxonomie en place sur le reste des contenus, ce qui représente un gain de temps et élimine la subjectivité humaine en garantissant que tout le contenu est classé de la même manière. Ces méthodes technologiques nécessiteront néanmoins le contrôle des rédacteurs et des taxonomistes.

Quels avantages pour les éditeurs ?

Certes, ceci représente un travail important mais qui rapporte davantage aux éditeurs et à leurs partenaires publicitaires. Une taxonomie riche offre aux éditeurs une grande précision, base d’un excellent ciblage.

Les éditeurs pourront également obtenir une connaissance plus approfondie de leur audience et identifier voire anticiper les tendances à des niveaux granulaires grâce aux recherches émergentes (à l’instar de la search intelligence). Une richesse d’informations qui permettra d’éclairer leur stratégie éditoriale, de combler les lacunes de contenu (en mettant par exemple à jour les balises avec de nouveaux mots-clés) ou de promouvoir le contenu en fonction de la demande croissante. En outre, la taxonomie peut même être envisagée pour alimenter la recherche vocale.

Pour les éditeurs comme pour les annonceurs, la taxonomie peut donc révéler une mine d’or grâce à la précision qu’elle offre pour une expérience utilisateur contextuelle unique et la data générée, relative à l’audience et aux nouvelles tendances exploitables à des fins publicitaires.

Stéphanie Silo d’après AdExchanger

Laisser un commentaire