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Après son IPO, Rubicon Project se prépare à faire ses emplettes

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rubiconAprès une introduction en bourse réussie, Rubicon Projet dispose de près de 100 M$ en banque ce qui lui permet de pouvoir accélérer son développement via des acquisitions. Contrairement à un Criteo ou à un Rocket Fuel dont les marges proviennent de l’achat média et non pas de la technologie c’est bien du côté technologique de Rubicon souhaite se renforcer. Aujourd’hui, le SSP affiche plus de 700 clients éditeurs qu’il met en relation avec plus de 100 000 annonceurs sur tous les continents. Aujourd’hui, Rubicon regarde en dehors du cadre stricte des éditeurs, c’est pour cela que l’entreprise ne souhaite pas qu’on la range du côté des SSP, c’est un peu comme si on disait que Apple serait un fabricant d’ordinateurs ou d’iPods. C’est pour cela que son PDG, Franck Addante parle du marché de l’automatisation de la publicité dans les nuages et pas de programmatique. En effet, il n’aime pas trop la consonance des algorithmes et des robots qui font penser qu’il n’y a pas d’humains. Ainsi dans le secteur de voyage Priceline propose de vendre via son site Expedia, celui des compagnies aérienne ou bien via les agents de voyage. L’objectif de Rubicon c’est de faire la même chose dans le domaine de la publicité sur internet. Dans cette optique le programmatique n’est qu’une des brique.

Le modèle économique de l’entreprise est de prendre une commission pour l’utilisation de sa technologie qui fait le lien entre l’offre et la demande. Elle est en moyenne de 17.3%. On est bien loin des marge de 40 à 50% observées chez RocketFuel et Criteo car c’est un autre modèle d’affaire proche de l’industrie du logiciel et non pas de l’arbitrage entre l’achat et la revente de media.

rubiconrgeAvant son introduction en bourse, Rubicon n’a levé que 52 M$ ce qui est bien moins que ses concurrents. Cela explique certains « retards » sur le plan de l’expansion géographique ou du développement du produit. Cela devrait être rapidement comblé surtout dans le secteur du mobile et de la vidéo. Cela passe par le développement de nouvelles gammes de produit ou bien par des acquisitions.

Trois marchés

Rubicon divise le marché en trois : les enchères statiques, les enchères en temps réel (RTB) et les commandes. Les trois demandes un niveau de transparence. Quand on parle de placement réservé, de direct on a pas besoin de temps réel juste d’exécuter via la plateforme. Aujourd’hui, Rubicon mise sur l’automatisation de l’ensemble de ces segments marchés.

Pierre Berendes

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